Second choix
En découvrant Rebecca, le premier film américain d’Alfred Hitchcock, je ne m’attendais pas à autant aimer. Le grand réalisateur britannique y crée un décor somptueux entre un palace de la Côte d’Azur et la spectaculaire résidence Manderley sur le littoral anglais, admirablement mise en valeur et qui, par son élégance et son mystère, se met complètement au service du film et de son histoire.Il embauche aussi de grands acteurs, notamment Laurence Olivier à la présence indéniable et Joan Fontaine qui parvient à nous faire croire qu’elle n’est qu’une modeste beauté sans charisme à côté de Rebecca, la magnifique épouse décédée qu'elle va remplacer à Manderley.
Le titre du film, et surtout celui du roman de Daphné du Maurier dont il est tiré, est parfait car on peut raisonnablement dire que Rebecca est le personnage principal du film alors qu’on n'y aperçoit aucune image d’elle. Et pourtant, le spectateur en fait sa propre image dans sa tête. Elle est forcément magnifique, altière et pleine de caractère tant on perçoit son aura et la fascination qu’elle exerce sur son mari et sur la gouvernante Madame Danvers, personnage maléfique parfaitement campé par Judith Anderson.
Dans son thriller psychologique de haute volée, qui a obtenu l’Oscar du film en 1941, Alfred Hitchcock y déploie tout son talent. Esthétisme, perspective visuelle, dramaturgie et suspense, tout y est. C'est du grand art !
Le titre du film, et surtout celui du roman de Daphné du Maurier dont il est tiré, est parfait car on peut raisonnablement dire que Rebecca est le personnage principal du film alors qu’on n'y aperçoit aucune image d’elle. Et pourtant, le spectateur en fait sa propre image dans sa tête. Elle est forcément magnifique, altière et pleine de caractère tant on perçoit son aura et la fascination qu’elle exerce sur son mari et sur la gouvernante Madame Danvers, personnage maléfique parfaitement campé par Judith Anderson.
Dans son thriller psychologique de haute volée, qui a obtenu l’Oscar du film en 1941, Alfred Hitchcock y déploie tout son talent. Esthétisme, perspective visuelle, dramaturgie et suspense, tout y est. C'est du grand art !