Caldo
Le moins que l'on puisse dire c'est que ces jours derniers nous ont donné envie de (re)voir les films les plus célèbres d'Alain Delon. En m'installant devant mon replay, j'étais persuadé avoir déjà vu Plein soleil mais en fait ... non. Le plaisir de la découverte a donc été total pour ce thriller sulfureux, tiré d'un roman de Patricia Highsmith, au scénario très travaillé et plein de rebondissements. Les scènes de huis clos ou de lutte avec les éléments sur le voilier sont particulièrement captivantes.
Il est assez naturel que Delon ait explosé avec ce film tant il crève l'écran de sa beauté et de son intensité. Il a le rôle ambigu du mauvais type cupide et en mal de reconnaissance, pour lequel on ressent à certains moments, pour ne pas dire tout le temps ce qui me concerne, de l'empathie. La faute notamment au personnage joué par Maurice Ronet ressenti comme une vraie tête à claques. Le "happy end" a donc été pour moi tout relatif.
C'est également un vrai plaisir de voir l'adorable Marie Laforêt dans son tout premier film et d'apercevoir Romy Schneider dont le talent perce même dans un rôle éclair de quasi-figuration.