Essai transformé
Au sortir de La boum 2, il est difficile de résister à la tentation de le comparer au premier film. Alors, allons-y.On voit bien que Claude Pinoteau a eu à coeur de reproduire le petit miracle de La boum en faisant plaisir au public avec la même recette. C'est non seulement de bonne guerre mais ça a fonctionné puisque le film a eu un succès équivalent en salle.
La fraicheur de Vic et de ses amours est toujours là mais avec l'effet de surprise en moins. Vic, mais surtout Sophie Marceau, a quand même bien grandi. On peut maintenant dire que c’est une jeune fille même si son rapport aux garçons est toujours aussi chaotique. Rien d'inattendu donc sauf peut-être quand elle craque (pas longtemps) pour un Lambert Wilson de 25 ans.
Je n'ai ni plus ni moins aimé que le premier film, et ça revient à dire que j'ai beaucoup aimé. Quelques différences ressenties, en vrac : je l'ai trouvé aussi drôle mais plus romantique, les histoires de coeur des parents sont moins divertissantes et la musique de Vladimir Cosma est davantage présente, notamment avec son autre slow interplanétaire (Your eyes).