César (1936) Marcel Pagnol

 César - Marcel Pagnol

Vingt ans après


Le petit Césariot est devenu grand. Sur son lit de mort, Panisse se confesse et demande à ce que, avant son dernier souffle, la véritable identité de son géniteur ne soit pas révélée à son fils. L’occasion de dialogues savoureux et surréalistes avec le curé qui lui donne les derniers sacrements, mais aussi avec César, Escartefigue et les autres compères du bar de la marine.
Non, d'être cocu, ce n'est pas un péché... Va, tu iras au Paradis quand même ! Seulement, avec la paire de cornes que tu as, comment tu feras, pour te mettre l'auréole.
Une fois mis au courant, Césariot partira enquêter sur son père biologique, ce qui rapprochera inévitablement Marius de Fanny …

Un très réussi troisième volet de La trilogie marseillaise que j'ai tout de même trouvé un peu en dessous de Fanny et surtout de Marius, lui-même un pur chef-d'oeuvre.

César, réalisé par Marcel Pagnol, du fait de ses décors naturels et de ses mouvements de caméra plus fluides, est moins théâtral et plus cinématographique que les deux premiers films. Avec ses règlements de compte vingt ans après et ses dialogues globalement moins drôles, il n’en reste pas moins émouvant et réjouissant tout en concluant parfaitement le destin romanesque de Marius, Fanny et du caractériel et tendre César, interprété par le génial Raimu.

Prochain objectif : Le découvrir dans La femme du boulanger.