Dorothy, jeune orpheline romantique, se retrouve propulsée loin de son Kansas natal, au pays des Munchkins, de la sorcière du Nord et du magicien d'Oz. Commence alors une joyeuse promenade champêtre le long de la route de brique jaune aux côtés de ses nouveaux amis : l'épouvantail, le lion peureux et l'homme de fer-blanc. Si dramaturgie il y a, l'univers de conte pour enfants l'édulcore à grandes cuillerées de candeur et de bonne humeur.

Passons sur le fond de l'histoire, le film à plusieurs niveaux de lecture se voulant apparemment métaphore ou allégorie de l'Amérique et de son rêve, en tout cas d'après ce que j'ai pu en lire. Je l'ai visionné au premier dégré comme un grand enfant du 21ème siècle, agréablement surpris par la qualité du résultat alors que je m'attendais à un film en carton pâte incluant quelques jolies chansons, dont une ultra célèbre, interprétées par un petite fille idéaliste . On se débrouillait pas si mal en 1939 en terme de maquillages, décors et autres effets spéciaux ...

Du morne midwest en noir et blanc jusqu'au pays imaginaire et coloré d'Oz, Judy Garland, trop âgée pour le rôle mais dont on perçoit aisément le talent, nous entraine dans son magique et aventureux rêve. Seulement un rêve ?