Il est très probablement le western que j'ai vu le plus souvent quand j'étais enfant. Etrangement, ce qui m'avait le plus marqué à l'époque et qui me restait toujours en mémoire est la scène finale lorsque le lien est fait entre l'Amérique d'hier et celle d'aujourd'hui, exaltant ainsi les valeurs américaines.
Il ne s'agit pas d'une histoire, mais de cinq histoires mises bout à bout, sur fond de saga familiale, pour illustrer ce que fut la conquête de l'ouest américain : les premières familles d'émigrants qui s'aventurèrent vers l'ouest en remontant les rivières à la suite des trappeurs, la ruée vers l'or en Californie et les convois de caravanes, l'attachement à la terre et la guerre civile entre le nord et le sud, la construction du chemin de fer reliant l'est à l'ouest au dépens des Amérindiens et enfin les shérifs tentant de faire régner l'ordre malgré les hors-la-loi qui sévissaient au Far West. Ces cinq bouts de film furent tournés par trois réalisateurs différents.
Même si j'ai préféré les deux premières histoires (réalisées par Henry Hathaway), l'ensemble dégage une certaine homogénéité notamment grâce à ses personnages récurrents joués par Debbie Reynolds ou George Peppard par exemple. D'autres stars de l'époque jalonnent le film : Richard Widmark, John Wayne, Henry Fonda, Gregory Peck et James Stewart parmi les plus prestigieux. Du grand spectacle pour nous montrer "How the West was won" (titre original).