"I'll be back"
Même si j'en vois à l'occasion, les films de baston et, qui plus est, à ressort fantastique, ne sont pas du tout ma tasse de thé. A 14 ans, j'avais adoré cette histoire de résistant des temps futurs luttant contre le règne implacable des machines et qui envoyait son propre père en 1984 pour que celui-ci rencontre sa mère, la fameuse Sarah Connor (Linda Hamilton), et pour qu'ils n'oublient surtout pas de le mettre en route. A l'époque, j'étais sorti fasciné de la projection du premier volet, film d'anticipation particulièrement réussi. Le développement sans fin des technologies peut-elle mener à de telles extrémités ? Un fils peut-il être l'acteur de sa propre conception ? Cela ressemblait à un petit peu plus qu'un simple film d'action. De plus, pour le milieu des années 1980, les effets spéciaux étaient très étonnants, James Cameron étant à la pointe de la technologie.
Terminator, le jugement dernier, le second volet sorti en 1991, également l'oeuvre du réalisateur de Titanic et d'Avatar, vaut largement le premier malgré son côté blockbuster en surenchère d'action et au rythme haletant. On a la surprise de voir le méchant Terminator du premier film (Arnold Schwarznegger) virer de bord pour aider John Connor, alors pré-adolescent, à survivre.
Ces deux premiers épisodes, ceux de James Cameron, sont vraiment les meilleurs mais les deux suivants sont bien-sûr indispensables à la suite de l'histoire. Dans le troisième, Le soulèvement des machines, John Connor assiste, impuissant, au jour du jugement dernier. C'est le moins impressionnant des trois films, le plus classique, le moins surprenant à part sa fin qui, pour une fois, n'est pas un happy-end, ce qui est d'une certaine façon rafraîchissant.
Le quatrième volet (Renaissance) se déroule en 2018. Dans un énième assaut, John combat les machines infernales dans un monde désolé. Il va y croiser un Terminator mi-homme mi-machine et enfin rencontrer son père ... Le film est divertissant même si son principal intérêt consiste à permettre aux afficionados de connaître le règne des machines.
Et hier, enfin, j'ai découvert le tout dernier en date Terminator : Genisys. Un épisode qui perturbe nos certitudes car il prouve aux spectateurs que le futur, comme le passé, ne sont pas écrits d'avance. Le T-800 (alias Schwarzy), John Connor, Sarah Connor et Kyle Reese sont propulsés ensemble dans un nouvel espace-temps, un peu chaud à saisir du premier coup. Pas mon préféré, mais baston garantie.
Et hier, enfin, j'ai découvert le tout dernier en date Terminator : Genisys. Un épisode qui perturbe nos certitudes car il prouve aux spectateurs que le futur, comme le passé, ne sont pas écrits d'avance. Le T-800 (alias Schwarzy), John Connor, Sarah Connor et Kyle Reese sont propulsés ensemble dans un nouvel espace-temps, un peu chaud à saisir du premier coup. Pas mon préféré, mais baston garantie.