Festival de vannes
En voilà un film aux reparties cultes pour toute une génération et certains amis/collègues ne se privent pas de les claironner à intervalles réguliers ("Serge Karamazov, aucun lien, je suis fils unique"). Pourtant la semaine dernière, le film m'était encore inconnu. J'ignore ce que j'aurais ressenti en le découvrant à l'époque mais dans les années 90, période bénie où la télévision rassemblait tout un pays, l'humour des Inconnus me plaisait davantage que celui des Nuls.
Pour résumer, après une agréable séance de rattrapage, je dirais que j'ai pas mal ri et souri (Ah commissaire, le type c'est un maniaque, j'espère que vous avez le cœur bien accroché car c'est une véritable boucherie à l'intérieur") mais bizarrement le film ne va pas assez loin dans l'absurde à mon sens. J'avais parfois l'impression qu'une scène-sketch tombait plutôt à plat alors que j'avais une idée de gag qui me venait à l'esprit (oui je sais, je suis un Nul incompris). Tant qu'à faire une tel film, autant y aller à fond mais il reste à supposer que point trop n'en fallait pour être recevable à plusieurs titres.
La cité de la peur, comédie policière qui frôle le genre "Y a t il un pilote dans l'avion" (dont j'ai été cette fois-ci très client quand j'étais enfant), est surtout la photographie de l'humour d'une génération, ce qui n'exclut pas que les suivantes ne puissent pas en rire aussi, surtout si les papas en font l'apologie à tour de répliques.