Western al dente
Il était une fois dans l'ouest des Etats-Unis d'Amérique, à l'époque de la construction du chemin de fer qui progresse lentement mais sûrement vers la côte pacifique, trois hors-la-loi susceptibles de la gâchette qui vont avoir maille à partir les uns avec les autres sous les yeux de la belle Jill McBain. Venue de la Nouvelle Orléans pour épouser un riche propriétaire de la région, elle va devoir renoncer à la nouvelle vie qu'elle espérait trouver ...
En voilà un de chef d'oeuvre du cinéma mondial ! A chaque fois, il me donne des frissons tant je le trouve proche du parfait. A la fois viril et sensible, il transporte le spectateur dans les grands espaces du Far West avec force, cruauté et lyrisme dans une grande réalisation totalement sublimée par la bande originale. Rarement un film n'a été autant porté par sa musique, en l'occurrence celle d'Ennio Morricone. Mais il n'y a pas que la musique, il y a aussi la reconstitution de paysages grandioses, de villes poussiéreuses, de personnages crasseux qui font que beauté et réalisme sont intimement combinés. On ne peut également que savourer la plupart des plans du film, les gros plans sur les visages comme les plus larges, mais aussi les superbes angles et mouvements de caméras qui font que ce film long et au rythme lent se visionne avec une jubilation de l'ordre du contemplatif. Le casting n'est pas mal non plus, la scrupturale Claudia Cardinale est intense face à Charles Bronson, Henry Fonda et Jason Robards. J'adore ! Ma scène préférée : l'arrivée de Jill en train, la caméra qui monte au dessus de la gare sur la musique de Morricone ... da da dadadada da da daaa da da da ....